De la Lombardie à la Sicile, en passant par la Sardaigne, la cuisine italienne est riche en saveurs et particulièrement variée ! Difficile de ne retenir que quelques plats, mais en voici huit particulièrement typiques qui flattent tous les palais. À table, découvrez la gastronomie italienne pour être prêt lors de votre prochaine voyage au pays de Dante !
Pizza napolitaine
(Campanie)
Sûrement le plat le plus connu, le plus adopté, et adapté, sur toute la planète ! La version napolitaine, la plus répandue, se caractérise par une pâte fine au centre et moelleuse sur les bords. La napolitaine peut être « rouge », à base de sauce tomate, ou « blanche ». Et s’il existe une infinité de garnitures, vous ne trouverez jamais d’ananas sur une pizza en Italie (un sacrilège !) La version « in taglia », rectangulaire, est vendue, elle, en parts carrés et a une pâte épaisse et aérée. À ne pas confondre avec la focaccia, pâte recouverte de gros sel et enrichie d’huile d’olive.
Lasagne al forno de Bologne
(Emilie-Romagne)
Un autre classique de la cuisine italienne… Si les lasagnes connaissent des variantes dans leurs compositions, elles remportent tous les suffrages dans la version au « ragù alla Bolognese ». Cette fameuse sauce faite de carottes, céleri, oignons et viandes de bœuf et porc hachés cuits longuement dans de la sauce tomate, dont chaque famille détient sa recette et ses secrets. Comme pour la pizza, les lasagnes sont aujourd’hui servies partout en Italie.
Ossobuco à la Milanaise
(Lombardie)
Souvent accompagné d’un risotto safrané, ce plat met à l’honneur un morceau de jarret de veau extrêmement attendri autour de l’os car mijoté très longtemps dans une base de bouillon de viande, vin blanc, avec ou sans sauce tomate. En fin de cuisson, on ajoute la gremolada, un mélange de persil, zeste de citron et ail hachés. Ce plat typique des trattorie traditionnelles du nord de l’Italie serait apprécié depuis l’Antiquité.
Spaghetti alla carbonara
(Latium)
Il existe plusieurs hypothèses sur l’origine exacte de ce plat dont on dit que les charbonniers, « carbonari », le préparaient avec des ingrédients facilement disponibles. Une certitude : la recette ne contient pas de crème fraîche comme souvent en France ! Les pâtes sont cuisinées avec du jaune d’œuf, du pecorino et du guanciale (joue de porc séchée). La recette et ses proportions créent des litiges d’un chef ou d’une famille à l’autre, mais sa dégustation met tout le monde d’accord.
Parmigiana di melanzane
(Sicile, Campanie, Emilie-Romagne…)
L’origine géographique de cet irrésistible plat de tranches d’aubergines frites recouvertes de sauce tomate et de mozzarella fondu est sujette à controverses, mais ne serait très probablement pas originaire de Parme. Le nom « parmigiana » provient en effet de la disposition des aubergines qui se chevauchent comme les lamelles d’une persienne, « parmiciana » en italien.
Vitello tonnato
(Piémont)
Si des rumeurs circulent sur les racines potentiellement françaises de ce plat, les plus informés assurent que la recette est originaire du Piémont depuis le XVIIIe siècle. Tranches fines de veau avec une sauce au thon, ce plat initialement populaire était préparé… sans thon, mais avec des restes de veau bouilli et « tanné » (pour attendrir la viande), mot dérivé de « tonnato ». La recette a ensuite évolué dans sa version contemporaine, avec une sauce à base d’anchois, de thon, de citron, d’huile et de câpres, et plus récemment, de mayonnaise.
Tiramisù de Trévise
(Vénétie)
Une des anecdotes les plus coquines au sujet de ce dessert iconique est que cette recette fut imaginée par une maquerelle pour le choix de ses ingrédients aux propriétés aphrodisiaques. La base étant des biscuits en forme de « doigts de dame » trempés dans un café serré, de la crème aux œufs et mascarpone battus, agrémentée d’une touche d’alcool de Marsala, le tout saupoudré de cacao amer. La gestation régionale de ce dessert qui signifie « tire-moi vers le haut ou remonte-moi le moral » a vite disparue au profit d’un engouement national, puis international. Chaque année, la coupe du monde de tiramisù se tient à Trévise.
Panettone
(Lombardie)
Durant les fêtes de Noël, il n’y a pas un foyer italien qui ne déguste pas cette grosse brioche cylindrique au dessus arrondi qui serait dégustée en Lombardie depuis le Moyen-Âge. Faite de farine, levain, lait, beurre, sucre, œufs, écorces d’agrumes, raisins secs et vanille, la pâte du panettone (« grand pain ») est pétrie plusieurs fois et repose souvent plusieurs jours avant cuisson. Si elle a vite conquis les papilles de tout le pays, la recette est règlementée depuis 2005 et sa production artisanale protégée. Le panettone est désormais aussi fabriqué industriellement pour être exporté un peu partout dans le monde.
Et on n’oubliera pas, bien sûr, les gnocchis,les ravioles, le vin Chianti, les viande panées (escalope milanaise), les plats à base de crevettes et poissons, les fromages (parmesan, ricotta, mozzarella, mascarpone, etc.) ou la charcuterie de renommée mondiale (le Jambon de Parme, porchetta).
L’Italie, c’est aussi le pays du café et de l’espresso. La Botte italienne cultive en abondance tomate, citron (limoncello) et huile de d’olive. Au retaurante, vous trouverez aussi bien du riz (rissotto, arancinis à la sicilienne) que des pâtes sous toutes ses formes avec de la tomate, de l’œuf, du jambon, des coquillages, du fromage ou du pesto. La pizza est ronde, rectangle mais aussi en calzone ou même frite (pizza fritta à Naples) ! Côté apéro, ne ratez pas le Spritz avec une assiette de bruschetta (tartine à l’italienne déclinée à l’infini).
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